LYON
Le musée gallo-romain de Lyon-Fourvière consacre une exposition aux premières années de la ville romaine de Lugdunum, fondée en 43 avant Jésus-Christ par Lucius Munatius Plancus (le gouverneur de la Gaule vaincue par Jules César, assassiné l’année précédente). Près de 200 objets, issus pour la plupart des dernières fouilles menées pendant plus de dix ans au-dessus des théâtres antiques de Fourvière – fragments d’armes, monnaies, statues, peintures murales, vaisselle, bijoux, matériel d’écriture, objets de la vie quotidienne, pièces d’artisanat –, mais aussi des maquettes, des décors grandeur nature et un film d’animation racontent l’histoire de la ville et de ses premiers habitants.
Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière, 17, rue Cléberg, 69005 Lyon. Tél. 04.72.38.49.30. Jusqu’au 28 mai.
Charlotte Salomon
C’est une histoire bouleversante et pathétique que raconte le musée d’Art et d’Histoire du judaïsme. En 1940, Charlotte Salomon a 23 ans. Elle a fui Berlin pour se réfugier à Villefranche-sur-Mer, auprès de ses grands-parents. Pour conjurer la douleur que provoquent en elle la guerre et la destinée tragique de tous les membres de sa famille maternelle qui se sont suicidés, la jeune fille entame fébrilement et dans la plus grande solitude une création singulière, totale, autobiographique. En moins de deux ans, elle créé une oeuvre composite qui allie le théâtre à la peinture et à la musique : 1 325 gouaches, une pièce (« Leben ? oder Theater ? »), des partitions… Puis Charlotte Salomon est déportée à Auschwitz avec son mari, et assassinée dès son arrivée, en octobre 1943. Toute son oeuvre lui a survécu et appartient aujourd’hui au Musée historique juif d’Amsterdam. L’exposition dévoile 274 gouaches qui sont autant de petites saynètes dans lesquelles elle raconte des histoires et l’Histoire, des paraboles, ses fantasmes, ses peurs. Poignant.
Musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, hôtel de Saint-Aignan, 71, rue du Temple, Paris 3e. Tél. 01.53.01.86.60. Jusqu’au 21 mai.
MEUDON
Léo Heinquet
Le peintre meudonnais Léo Heinquet conçoit des toiles dans un style hyperréaliste et léché, au coeur desquelles il distille beaucoup d’humour et de tendresse. Son inspiration ? Les paysages de banlieues, leurs usines, leurs petits pavillons, leurs parcs de stationnement, leurs pylônes, tout ce que, ordinairement, on n’aime pas montrer. Mais le peintre affectionne ces paysages banals. Il les peint simplement, humblement aussi, sans idéalisation. Et le résultat est très touchant.
Centre d’art et de culture, 15, bd des Nations-Unies, 92190 Meudon. Tél. 01.49.66.68.90. Jusqu’au 21 avril.
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