Gorge Classus, patient roumain, ne parlait aucune autre langue.
Face à l’équipe médicale de la maison d’arrêt de Douai, afin d’obtenir des renseignements sur son état de santé, il nous suggéra à l’aide de signes, de solliciter pour la traduction, l’entremise de son codétenu, roumain lui aussi, mais parlant français. Grâce à ce truchement nous obtînmes un renseignement précis : ce patient avait déjà eu un arrêt cardiaque dû à un choc allergique probablement d’origine alimentaire.
Deux mois plus tard, l’infirmière qui lui injecta l’adrénaline le midi du 7 septembre, en regard des prémisses d’un choc anaphylactique, constata rapidement l’aggravation puis le décès de son patient. Elle faisait involontairement disparaître le dernier témoin qui aurait pu impliquer Bjorn Péttra dans une série de crimes mafieux.
Devant la menace que Gorge passe à table, Bjorn avait fait incarcérer concomitamment un de ses nervis, qui, rapidement, gagna sa confiance et eût deux informations médicales ; la première son allergie aux arachides dont il saupoudra une salade, la seconde son allergie à l’adrénaline, antidote habituel des chocs allergiques.
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