En décembre 1999, sur 147 500 personnes inscrites au chômage, 9 203, soit 6,1 %, sont des handicapés, considérés comme prioritaires pour l'accès à l'emploi. A l'intérieur de ce groupe, environ 46 % sont des travailleurs classés par la Commission technique d'orientation et de reclassement professionnel en catégorie B, c'est-à-dire qu'ils présentent un handicap modéré et durable, 32 % en A (handicap léger et provisoire) et 16 % en C (handicaps graves et définitifs).
L'évolution comparée des chômeurs handicapés et non prioritaires, de 1995 à 1999, montre que les premiers sont passés de l'indice 100 à 148, alors que chez les seconds la progression n'a été que de 4 points. Pour l'observatoire régional de l'emploi, de la formation et de l'insertion professionnelle des personnes handicapées de Nancy, cet écart pourrait s'expliquer par « une tendance plus prononcée » des accidentés de la vie « à signaler leur handicap ou à s'inscrire à l'ANPE ». A moins que l'accroissement du nombre des demandeurs d'emploi handicapés provienne « d'une modification des critères médicaux qui président à la reconnaissance du travailleur », en partie invalide. Hier encore, « quelques incapacités conduisaient à prononcer un verdict d'inaptitude complète », alors qu'aujourd'hui « il est possible d'exercer des activités grâce à des progrès réalisés autant en médecine dans les modes de traitement, que dans le monde technique avec les systèmes d'adaptation de l'environnement à certains handicaps ».
Lorraine : 6,1 % des chômeurs sont des handicapés
Publié le 10/05/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6915
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