Réalisateur
George Miller
Année de réalisation
1993
Durée
135 minutes
Scénario
Nick Enright
Distribution
Nick Nolte (Augusto Odone)
Susan Sarandon (Michaela Odone)
Zack O'Malley Greenburg (Lorenzo Odone)
Peter Ustinov (Pr Nikolais)
L’histoire
Augusto et Michaela Odone apprennent que leur fils Lorenzo, 5 ans, est atteint d'une maladie rare et réputée incurable : l'adrénoleukodustrophie. Une détérioration brutale et irréversible de son systéme nerveux s'est amorcée, engendrant des troubles moteurs, intellectuels et auditifs profonds, suivis d'une paralysie générale. La mort surviendra d'ici deux ans, à moins d'un miracle... En dépit de leur manque de connaissances médicales et scientifiques, les Odone rejettent ce pronostic. Décidés à lutter jusqu'au bout contre la fatalité, ils consacrent tout leur temps libre à se documenter sur la maladie, contestent, interrogent, jusqu'au jour où ils découvrent le remède qui sauvera la vie de leur fils et celle de centaines d'autres jeunes malades...
Les critiques à la sortie en salles
Une histoire incroyable et pourtant vraie. . Qu'Hollywood ait sauté à pieds joints sur le sujet n'a rien d'extraordinaire : mais quel gâchis ! George Miller multiplie les ralentis et les effets mélos. Nick Nolte, en immigré italien, n'est guère crédible. De cette aventure extraordinaire, on ne retient qu'un vulgaire chantage... à l'émotion. Reste Susan Sarandon, superbe. Elle est le seul personnage crédible du film (Télérama).
Quand Michaela et Augusto Odone apprennent que Lorenzo, leur fils de cinq ans, est atteint d’une maladie génétique incurable, c’est le début d’une longue descente en enfer. L’adrénoleucodystrophie (plus connue sous le nom d’ALD) se transmet par la mère et touche un garçon sur 15000. Un gène défaillant entraîne une accumulation d’acides gras dans le système nerveux : jour après jour, ces graisses attaquent la myéline, la substance qui entoure les neurones et permet leur fonctionnement. L’enfant perd le sens de l’équilibre, puis la vue, l’ouïe et les fonctions motrices. Le pronostic est sans appel : la mort, dans les deux ans. […] Tandis que Lorenzo perd petit à petit tout contact avec le monde extérieur, ses parents découvrent qu’un mélange de deux acides gras permet de bloquer la formation des "mauvaises" graisses qui grignotent son système nerveux. […] Pour Patrick Aubourg, médecin et chercheur à l’Inserm, spécialiste de l’ALD : « Le film Lorenzo est trop optimiste. Il est possible que l’huile prévienne la maladie chez des enfants porteurs non atteints. Elle agit, c’est vrai, sur les victimes de la forme adulte et permet des améliorations. Mais je la prescris depuis cinq ans sur des enfants déjà malades et je n’ai encore perçu aucun effet. » (La Vie)
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