« Agir pour garantir l'avenir de notre système de santé ». Tel est le fil conducteur du troisième congrès de l'Ordre national des médecins, qui se tient à partir d'aujourd'hui au Palais des congrès de Paris.
Un vent nouveau souffle sur l'institution. Les tensions politiques avec la précédente ministre de la Santé ont été remisées et l'Ordre prône désormais un dialogue exigeant avec Agnès Buzyn, qui ouvrira le congrès ce matin dans un contexte difficile et mouvant pour la profession (mutation de l'exercice, souffrance des soignants, pression des patients, réorganisation territoriale, etc.). Une semaine après l'annonce d'un énième plan anti-déserts médicaux, la ministre de la Santé devra faire preuve de pédagogie pour convaincre les conseillers ordinaux et autres invités (élus, usagers) que les solutions avancées sont les plus pertinentes.
Si l'accès aux soins sera une nouvelle fois au cœur des échanges, d'autres sujets sont à l'ordre du jour comme la fin de vie, la réforme des DES, la formation professionnalisante, les regroupements, le partage d'informations couvertes par le secret ou les refus de soins.
L'institution doit relever un dernier défi, interne cette fois : mettre en œuvre les ordonnances réformant les Ordres des professions de santé, dans la suite des lois parité et territorialité.
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