Depuis 2014, l’ambulatoire est devenu le mot-clef des tutelles. La France se classe en effet dans les derniers pays de l’OCDE en matière de chirurgie ambulatoire. Elle compte 6,4 lits pour 1 000 habitants, soit un tiers de plus que la moyenne de l’OCDE. Trente ans après les débuts de la chirurgie ambulatoire en France, les autorités sanitaires, sorties de la torpeur, réalisent que conserver un patient ambulant peut être une triple source d’avantages financiers, médicaux et ergonomiques.
En 2010, une instruction ministérielle sur la chirurgie ambulatoire aux agences régionales de santé (ARS) affirme : « il s’agit de changer de paradigme (…) la chirurgie ambulatoire devenant la référence ». En 2013, c’est au tour d’un rapport de la Cour des comptes : « c’est la pratique de référence. Les conséquences devraient en être pleinement tirées ». Et, au printemps 2014, l’Inspection générale des finances déplorait : « l’absence d’inflexion significative du tendanciel de croissance de la chirurgie ambulatoire sur la période considérée (entre 2007 et 2013) ». Ajoutons que si on applique une politique de qualité pour l’ambulatoire, les réductions de dépenses par simple transfert d’activité restent faibles. Le taux de chirurgie ambulatoire de l’activité chirurgicale globale est en France de 36 %, contre 74 % au Danemark ; il passe à 45 % si on ne considère que les actes cibles, contre 85 % aux États-Unis.
Groupe Visya, Clinique de la Vision
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