Près du quart des médicaments utilisés dans les pays en développement, y compris pour traiter le sida, la tuberculose ou le paludisme, sont des contrefaçons ou des produits de mauvaise qualité. Selon l'OMS, qui lance une campagne à ce sujet, ce trafic est en augmentation. Les faux médicaments sont faciles à fabriquer et sont peu coûteux. Mais ils sont au mieux inefficaces et au pire mortels. Le cas d'une campagne de vaccination contre la méningite au Niger en 1995, qui a fait 2 500 morts, est exemplaire. Près de 50 000 personnes avaient été vaccinées avec de faux vaccins reçus d'un donateur qui croyait ces vaccins authentiques. Du produit mal étiqueté à celui ne contenant aucun principe actif, le trafic est multiforme. Le directeur général de l'OMS, le Dr Lee Jong-wook, estime que si la lutte contre les médicaments illégaux et de mauvaise qualité est importante, « il est indispensable de faciliter l'accès à des traitements sûrs et efficaces ».
L'OMS lutte contre le trafic des faux médicaments
Publié le 18/11/2003
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7428
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