« On peut parler d'épidémie de choléra », a déclaré Marta Valenciano, épidémiologiste à l'OMS. Elle confirme les craintes suscitées par les 18 cas diagnostiqués, la plupart chez des jeunes patients, en l'espace de deux semaines dans certains hôpitaux irakiens. Les échantillons envoyés au laboratoire de santé public de Koweït se sont révélés positifs et vont permettre d'adapter l'antibiothérapie. Selon l'OMS, la situation n'est pas inquiétante : « Suffisamment de médicaments sont disponibles. »
Les ONG s'attendaient à une épidémie depuis des semaines et ont anticipé les besoins. L'OMS a, pour sa part, envoyé 4,5 tonnes de médicaments. L'épidémie sévit actuellement dans la région de Bassorah, dans le sud de l'Irak. La maladie est endémique dans la région. En 2002, 250 cas ont été traités, un seul décès a été enregistré chez une personne souffrant déjà de leucémie. Le nombre de cas plus élevé que celui de l'année dernière à la même époque et les conditions plus défavorables font craindre un risque de propagation de la maladie. « La priorité est de redémarrer le système de santé, de contrôler non seulement le choléra, mais toutes les maladies infectieuses », a affirmé Fadila Chaïb, porte-parole de l'OMS.
Le ministre du Koweït de la Santé estime que le risque de voir l'épidémie se propager dans l'émirat, limitrophe de l'Irak, est minime.
L'OMS confirme l'épidémie de choléra en Irak
Publié le 19/05/2003
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7337
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