L’olaparib est un inhibiteur oral de la poly(ADP-ribose)polymérase qui a déjà montré une activité antitumorale chez les patientes ayant un cancer ovarien séreux de haut grade avec ou sans mutations germinales de BRACA1 ou BRCA2.
Jonathan Ledermann et coll. ont conduit une étude de phase II randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo pour évaluer un traitement d’entretien par olaparib chez des patientes ayant un cancer ovarien séreux de haut grade, sensible au platine, récidivant, qui avaient déjà reçu au moins reçu deux régimes de traitements à base de platine et qui avaient eu une réponse partielle ou complète à leur régime le plus récent à base de platine.
De façon randomisée, 265 femmes ont été réparties de façon à recevoir soit l’olaparib à raison de 400 mg deux fois par jour (n = 136), soit un placebo (n = 129). Le critère principal de l’étude était la survie sans progression.
Résultat : la survie sans progression était de façon significative plus longue avec l’olaparib (8,4 mois) qu’avec le placebo (4,8 mois). Cela, quels que soient les sous-groupes considérés.
Les effets adverses rapportés plus souvent sous olaparib que sous placebo étaient : nausées (68 % versus 35 %), fatigue (49 % vs 38 %), vomissements (32 % vs 14 %), anémie (17 % vs 5 %). La majorité des effets adverses étaient de grade 1 ou 2.
Une analyse intermédiaire de la survie globale n’a pas montré de différence significative entre les groupes.
Jonathan Ledermann et coll. « New England journal of Medicine » du 12 avril 2012, pp. 1382-92.
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