Les dermatologues Français ont été heureux de choisir une discipline ouverte, médicale ou, pour certains, à orientation plus chirurgicale, de facettes multiples et variées. Pourtant, comme les autres spécialistes en France, ils tentent d'être gagnés par une certaine morosité, à la fois liée à la restructuration du système de santé et, souvent, à l'image déformée que donne les médias de cette discipline. N'est-elle pas souvent qualifiée de discipline futile, ne s'intéressant qu'à des maladies bénignes et/ou esthétiques ?
Cette image est même véhiculée par des confrères libéraux ou hospitaliers d'autres spécialités.
Pour la première fois « le Quotidien du Médecin » consacre un numéro spécial à la dermatologie qui n'a effectivement pas à rougir d'avoir su s'organiser, se fédérer pour développer des réunions scientifiques de qualité, notamment le Congrès mondial de dermatologie en juillet 2002 et faire connaître son rôle en termes de besoins en santé publique, notamment dans la prise en charge, du dépistage, du suivi et du traitement des cancers cutanés, et enfin, s'intéresser aux évolutions de la médecine et aux attentes des patients en termes de qualité dans la prise en charge et l'information.
Les quelques pages de ce numéro spécial sont un aperçu des facettes de la dermatologie et de son adaptation aux exercices de la médecine.
Malgré les défis à relever, notamment le défi démographique, la cohésion des dermatologues et un effort de communication doivent encore améliorer cette image.
La lecture de ces quelques pages montre que les dermatologues peuvent être précurseurs aussi bien dans le domaine de la prise en charge des cancers cutanés que dans l'évaluation collective. Enfin, les traitements dermatologiques ont enregistré des avancées majeures tandis que les maladies dermatologiques font l'objet de recherches et de progrès dans leur compréhension.
Chef du service de dermatologie, hôpital Bichat-Claude-Bernard, Paris.
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