A/H1N1. « Il pourrait y avoir 30 000 décès en France », le chiffre lancé par le directeur de l’école des hautes études en santé publique, le Pr Antoine Flahaut, pour la prochaine vague de grippe A/H1N1 fait frémir. D’autant que l’hypothèse de l’expert trouve un écho inquiétant dans les publications scientifiques de ces derniers jours. Certes les optimistes rappellent que l’on dispose, du moins chez nous, d’un système de santé performant et bien doté qui n’a plus rien à voir avec 1918, mais les réalistes soulignent eux que l’accalmie observée est parfaitement compatible avec ce qui s’est passé lors de pandémies antérieures. Pour l’instant, le taux de reproduction (cas secondaires autour d’un malade) est inférieur à 2…ce qui est tout de même supérieur à celui d’une épidémie de grippe saisonnière. Dans les pandémies, il passe généralement au-dessus de 2 ce qui rend peu efficaces les mesures non-médicales (distance sociale…). La mortalité est actuellement estimée à 0,4% mais n’oublions pas que ce sont les taux de mortalité élevés qui réduisent la contagion (on meurt avant de contaminer les autres !) comme on l’a vu avec le H5N1 ou plus classiquement avec l’Ebola.
L’œil du cyclone
Publié le 15/05/2009
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Source : Le Généraliste: 2489
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