Vos malades ont lu
« Elle », 21 avril
Pour la majorité des femmes qui s'en plaignent, la cellulite est une obsession quotidienne, voire une souffrance extrême. C'est le résultat d'une enquête menée auprès de 3 500 femmes et rapportée dans « Elle ». Ceci devrait changer la vision des médecins sur cette affection, longtemps considérée comme une plainte mineure de femmes n'ayant que des préoccupations superficielles. « De plus en plus de médecins réalisent que ce qui est important n'est pas tellement ce qu'ils pensent, mais ce que les personnes concernées en disent », explique le Dr Alain Mimoun, gynécologue et psychosomaticien.
Neuf femmes sur dix seraient concernées. La pilule ou le traitement hormonal substitutif de la ménopause sont des facteurs favorisant la fabrication de la cellulite. Selon le Dr David Elia, gynécologue, toutes les femmes devraient bénéficier des pilules contraceptives minidosées en strogènes, « y compris celles qui en sont à leur première contraception orale, car il est probable que, en limitant la fabrication de réserves graisseuses à l'adolescence, on évite qu'une femme se retrouve à 35 ans avec une cellulite bien accrochée ». Idem à la ménopause, même si certains médecins restent convaincus que seul un traitement fortement dosé prévient l'ostéoporose.
L'HTA en quinze questions/réponses
« Pleine Vie », mai
Schémas et série de 15 questions-réponses simples à l'appui, « Pleine Vie » livre à ses lecteurs les clefs d'une bonne prise en charge de l'hypertension artérielle : automesure, traitement médical bien suivi et hygiène de vie. Les femmes sont aussi concernées que les hommes, même si, pendant de nombreuses années on a pensé que le risque cardio-vasculaire était plus important chez les hommes. Conséquence, la prise en charge des femmes a longtemps été négligée : « On sait aujourd'hui qu'après la ménopause les femmes sont confrontées à un plus fort risque cardio-vasculaire que les hommes », précise à la revue le Pr Stéphane Laurent. Des contrôles réguliers s'imposent après la ménopause. Un traitement associant deux ou 3 classes des 7 familles principales d'antihypertenseurs doit être suivi régulièrement : « Il est démontré que plus on baisse la pression artérielle, plus on protège les organes cibles des complications de l'hypertension. » Pas question d'un recours aux médecines douces qui peuvent avoir un effet relaxant, mais n'ont aucune efficacité sur l'HTA. Le stress HTA n'est pas une cause d'hypertension.
Le Dr Nicolas Postel-Vinay conseille, lui, quelques règles pour bien prendre sa tension chez soi. En particulier, il vaut mieux choisir un appareil validé (liste sur le site Internet de l'AFSSAPS) avec une mesure au bras plutôt qu'au poignet. Les appareils prenant la mesure au doigt sont à bannir. Les chiffres notés sur un cahier de suivi doivent interprétés par le médecin.
De l'art de dormir à deux
« Madame Figaro », 19 avril
L'un est un gros dormeur (comme 12 % de la population), l'autre un petit dormeur (7 % des cas), l'un est plutôt du genre noctambule, l'autre plutôt couche-tard ; comment ces deux couples peuvent-ils dormir en parfaite harmonie ? Question épineuse et qui concerne bon nombre d'entre nous, qui vouons le tiers de notre existence au sommeil. Les lectrices de Madame Figaro » pourront se fier aux auteur de « l'Art de bien dormir », Albin Michel) : « Chacun peut faire un pas vers l'autre, la priorité étant d'harmoniser le coucher. Le petit dormeur avancera de 15 minutes par semaine l'heure de se mettre au lit, tandis que le gros dormeur la reculera d'autant. Ils finiront par se rejoindre sur l'oreiller. »
Bien dormir est un art difficile. Décor, courtoisie, compromis, tout compte. La chambre doit rester, par exemple, un sanctuaire du repos et un temple d'amour. Pas question d'y mettre un ordinateur ou la télé : « Ils excitent le système nerveux et entretiennent la vigilance, mais en plus ils n'ont rien de très glamour. » Mais ce n'est pas tout, car il faut savoir garder une place pour la fantaisie. Monsieur dort « côté gauche » (comme la majorité des hommes), madame, « côté droit », mieux vaut savoir rompre cette routine. Le meilleur moyen est de garder l'esprit des premiers jours et d'aller au lit « soigné, douché, attentionné, séduisant, même si on n'est pas d'humeur câline ». Enfin, s'il est bon de partager ses rêves au petit matin, il ne faut pas hésiter à faire taire les gros ronfleurs. Une visite à l'ORL s'impose.
De la gym pour nos rides
« Marie France », mai
« Etre à fleur de peau, ce n'est pas qu'une façon de parler », peut-on lire dans le dossier « Bien dans sa peau » de « Marie France ». La bouche se pince, les yeux se plissent, le visage se froisse et au fil du temps les rides se creusent. La faute à nos récepteurs sensitifs cutanés, qui enregistrent nos sensations désagréables, de stress par exemple, et les traduisent par une tension musculaire qui affecte l'expression de notre visage tout entier. Or, explique le Dr Catherine Oliveres-Ghouri, dermatologue, « une grande partie des mouvements du visage résultent de contractions inconscientes ». Ne pouvons-nous donc rien y faire ? Crèmes, massages et toxine botulinique, le magazine fait le tour des moyens qui peuvent aider à nous décrisper temporairement. Mais la bonne nouvelle, c'est que ces rides ne sont pas indélébiles. On peut les maîtriser, les estomper et même les effacer grâce à l'effet lissant du mental. Les techniques de relaxation peuvent nous y aider, en particulier le yoga. Autre technique, l'automusculation du visage, ou « gym resurfacing », qui consiste à apprendre à contrôler de façon indépendante chacun des groupes musculaires impliqués dans la formation d'une ride. Exemple, la ride du lion, entre les sourcils : l'index et le majeur placés à l'extrémité interne de chaque sourcil exercent un résistance tandis que nous essayons de froncer pendant une dizaine de secondes. Chaque fois, il faut veiller à ne contracter aucun autre muscle du visage. A chaque ride son exercice !
Mystérieux somnambulisme
« Santé magazine », mai
Chacun a en tête l'image du somnambule se déplaçant en pleine nuit, les bras tendus, les yeux grands ouverts et le regard absent. L'image fascine depuis toujours dans le même temps qu'elle inquiète. Pour en finir avec certaines idées reçues, « Santé magazine » est allé interroger le Dr Patrick Lemoine, de l'hôpital du Vinatier à Lyon. L'affection est fréquente : de 10 à 15 % des enfants ont présenté au moins un épisode de somnambulisme, parfois dès l'âge de 4 ou 5 ans. Seulement 5 à 10 % des enfants somnambules le restent à l'âge adulte, les symptômes disparaissent en général vers l'âge de 15 ans. Chez l'adulte, de 1 à 2 % sont touchés et « un comportement nocturne d'apparition récente doit faire éliminer certaines formes très particulières d'épilepsie ».
Le somnambule est-il dangereux ? Non. il « erre la nuit sans activité mentale donc sans agressivité particulière ». Le seul risque est lié aux traumatismes de la déambulation. Faut-il le réveiller ? « Bien qu'il n'y ait aucun danger particulier à le faire, le réveiller ne sert à rien. Si on le réveille, il est confus, peut avoir des mouvements automatiques, brusques, voire brutaux. » Mieux vaut prendre la personne par la main et la remettre au lit. Il n'y a pas de traitement spécifique. L'origine est encore mystérieuse, mais certains événements stressants favorisent la survenue des épisodes. Relaxation, sophrologie, voire dans certains cas prescription d'anxiolytiques permettent de dédramatiser et parfois de réduire les crises.
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