À 7 ANS, Jacques Henri Lartigue (1894-1986) reçoit de son père son premier appareil photo. Dès lors et jusqu’à sa mort, il n’aura de cesse de filmer tout ce qui défilera devant ses yeux et de collectionner ses souvenirs photographiques en les disposant amoureusement dans des albums. Mais ce que l’on sait moins est que Lartigue fut aussi un peintre. Et non des moindres.
L’exposition de L’Isle-Adam (Val-d’Oise) propose un regard croisé sur la production picturale et photographique de l’artiste, qui a immortalisé les femmes de sa vie (Bibi, Coco, Florette), ses lieux de villégiature favoris, le bonheur et l’insouciance, dans une même vision aérienne. Dans les années 1920 et 1930, Lartigue mène une existence mondaine et festive entre La Riviera, Evian et le Pays basque, accompagné par ses amis, notamment les Guitry, Van Dongen, Yvonne Printemps... C’est le temps des soirées endiablées au dancing du Carlton, c’est la mode des garçonnes émancipées.
Sur toile et sur papier glacé, Lartigue fait revivre ces années folles dans un souci de simplicité et une esthétique de la légèreté. Tout donne une impression de facilité chez l’artiste : aussi bien sa philosophie de la vie que l’aisance de son objectif et celle de son pinceau. Catalogue, éd. Somogy, 200 p., 29 euros
« Double Je », Jacques Henri Lartigue, peintre et photographe, Musée d’art et d’histoire Louis Senlecq, 31, Grande Rue, tél. 01.34.69.45 44. Jusqu’au 19 septembre.
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