L’étude a été menée chez la souris, mais il n’est pas impossible que des conséquences similaires existent chez l’humain. Hugh Taylor et coll. (université de Yale) ont constaté que les souris femelles ayant subi, in utero, une carence en ghréline sont moins fertiles et mettent au monde des souriceaux de plus petit poids.
Le déficit en ghréline (hormone de la satiété) constaté dans la première génération de rongeurs est associé à une obésité. Laissant supposer qu’une obésité maternelle pourrait avoir des implications sur la fertilité de ses filles.
Les troubles de la fécondité, chez les souris, sont liés à une sous-expression de gènes impliqués dans l’implantation de l’embryon. Le rôle de la ghréline sur le développement du tractus génital était mal connu. Ce travail fournit un début d’explication.
« Endocrinology », avril 2011.
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