L'utilisation de l'IRM morphologique et fonctionnelle permettra de détruire de vieux dogmes et d'explorer des pathologies encore mystérieuses.
Ainsi, le bégaiement ne serait pas que d'origine émotionnelle. Les chercheurs de l'université de Tulane (New Orleans) ont ainsi mis en évidence des anomalies dans les aires du langage et de la parole. Les études reposent sur des IRM réalisées en 3D SPGR avec 128 coupes sagittales de 1 à 1,5 mm avec reconstructions et mesures précises. Seize patients et 16 volontaires normaux, sans bégaiement, ont été étudiés : taille du cerveau, symétrie, anomalies... Le groupe bégayant présente des lobes temporaux plus volumineux, de plus grandes anomalies morphologiques et des anomalies plus fréquentes de la gyration.
Les anomalies temporales sont considérées par les chercheurs comme les plus significatives, car les bègues ont également des perturbations des mécanismes de l'audition. Il s'agit notamment d'altérations du planum temporale qui intervient dans le processus associatif de l'audition. La scissure sylvienne est fréquemment anormale avec des variations marquées de la morphologie des sillons. Certaines études ont suggéré qu'il existait une augmentation de la dopamine dans les régions sous-corticales de ces patients bègues et le traitement pourrait passer par des agents bloquant la dopamine.
87e Congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA)
25 novembre -1er décembre 2001
Chicago
L'IRM morphologique et fonctionnelle dans les profondeurs du cerveau
Publié le 13/01/2002
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LAVAYSSIERE Robert
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7043
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