LES FACTEURS de risque incontestablement impliqués dans la dégénérescence maculaire liée à l'âge (Dmla) sont : l'âge, le tabagisme et les facteurs génétiques. L'exposition à la lumière et les pathologies cardio-vasculaires sont plus controversées. Tous ces facteurs sont très évocateurs du rôle que jouent le stress oxydatif et la production de radicaux libres.
Actuellement, l'on ne dispose pas de traitements capables d'éviter la Dmla. Toutefois, ces vingt dernières années, de nombreuses études épidémiologiques et interventionnelles ont permis de suspecter, puis de confirmer l'intérêt d'une supplémentation nutritionnelle dans la prévention ou le ralentissement de l'affection. Trois familles de nutriments ont fait la preuve de leur intérêt : les antioxydants, les acides gras polyinsaturés oméga 3, les pigments maculaires.
Antioxydants et zinc.
Une étude récente, AREDS (Age-Related Eye Disease Study Research Group), a mis en évidence l'utilité de la prise de vitamines antioxydantes et de zinc pour ralentir la progression de la maladie. Dans cette étude, l'association antioxydants-zinc exerce un effet protecteur du deuxième oeil chez les patients ayant perdu la vision centrale d'un oeil et chez ceux présentant de gros drusen ou une atrophie géographique sans atteinte centrale. La réduction du risque d'évolution vers une forme néovasculaire a été évaluée à 25 % sur une durée de cinq ans ; le bénéfice de la supplémentation se maintient à dix ans.
Au Japon, grand consommateur de poisson gras riche en oméga 3, la fréquence de la Dmla est longtemps restée inférieure à celle des pays occidentaux. Cette donnée a été confirmée par J.-M. Seddon dans une étude rétrospective qui montre que la consommation de poisson plus de deux fois par semaine diminue le risque de progression de la Dmla d'environ 30 %. Huit autres études épidémiologiques, toutes fondées sur des questionnaires alimentaires, ont retrouvé une très nette relation inverse entre la consommation alimentaire en oméga 3 et l'incidence de la Dmla. Ainsi, une consommation élevée de DHA aurait le potentiel de réduire de 30 à 50 % le risque, tout particulièrement de la forme exsudative.
La lutéine et la zéaxanthine, pigments maculaires qui ne peuvent être apportés que par l'alimentation, se concentrent dans l'organisme presque exclusivement au niveau de la macula, où ils jouent un rôle essentiel contre la phototoxicité. Plusieurs études ont mis en évidence une association entre la Dmla ou ses facteurs de risque et un déficit en pigments maculaires au niveau rétinien. Dans le cas particulier des pigments maculaires, on peut désormais décider d'une supplémentation sur le constat d'une densité trop basse de pigment maculaire mesurée simplement, au cabinet, à l'aide de la photométrie de papillotement hétérochromatique (Xanthoscan).
Conférence de presse des Laboratoires Théa.
Un complément alimentaire
Dès la publication en 2002 de l'étude AREDS, Théa a commercialisé son premier complément alimentaire à visée rétinienne : Nutrof.
Son dernier-né, Nutrof Total, contient les trois familles de nutriments qui ont fait la preuve de leur intérêt, au travers d'études cliniques ou épidémiologiques : les antioxydants, les acides gras oméga 3 et les pigments maculaires. Nutrof total est simple à prescrire, par sa composition «tout en un», et simple à prendre grâce à sa prise unique quotidienne.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature