Les hypoglycémies induites par les traitements sont une des difficultés majeures pour obtenir un bon contrôle glycémique. « Les effets des hypoglycémies sur le système cardiovasculaire ne doivent pas être sous-estimés. Elles augmentent le risque de mort subite par arythmie, ainsi que le risque de décès post-infarctus et la mortalité cardiovasculaire précoce, explique le Pr Vivian Fonseca (Tulan, USA). « De plus, elles peuvent être anxiogènes pour les patients et les inciter à manger trop pour prévenir de futurs épisodes. Il est donc très important pour les médecins de disposer d’une molécule comme la vildagliptine qui réduit le risque d’hypoglycémies ».
déclin de sécrétion
Le vildagliptine renforce et prolonge l’action des incrétines, des hormones produites par l’intestin lors des repas pour limite les pics de glycémie, en inhibant l’enzyme DPP-4 du catabolisme. Les incrétines stimulent le fonctionnement des cellules pancréatiques alpha et bêta et augmentent leur sensibilité au glucose, ce qui se traduit par une augmentation de la sécrétion d’insuline et une diminution de la sécrétion de glucagon tant que la glycémie est trop élevée. « L’étude UKPDS montre que la fonction des cellules bêta-pancréatiques décline avec le temps quelle que soit le traitement du diabète. Les inhibiteurs de la DPP-4 pourraient-ils modifier une évolution qui semble inéluctable ? L’étude Bochum qui vient de débuter devrait permettre de répondre à cette question d’ici 2 à 3 ans », se félicite le Dr Wolfgang Schmidt (Bochum, Allemagne). Son objectif est de mesurer, chez des patients devenus diabétiques de type 2 ou prédiabétiques à la suite d’une pancréatite, le taux d’apoptose et de réplication des cellules bêta après une pancréatectomie partielle après 12 semaines de traitement par vildagliptine.
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