Alors que doit se tenir demain la réunion du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels, les sept organisations formant le collectif « Ethers de glycol » demandent une nouvelle fois l'interdiction des éthers de glycol les plus toxiques en milieu professionnel.
Le collectif comprend la CGT, la Fédération chimie énergie CFDT, la Fédération des Mutuelles de France (FMF), la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (FNATH), la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF), la Ligue nationale contre le cancer (LNC) et le Syndicat national des professionnels de la médecine du travail (SNPMT). Il a été créé en 1998 et estime que beaucoup de ses revendications d'alors « restent d'actualité ».
Ses membres, mais aussi des chercheurs, rappellent les risques potentiels. « Les effets sur la reproductionsont indiscutables », affirme André Cicolella, responsable de l'unité évaluation des risques sanitaires à l'Institut national de l'environnement et des risques industriels (INERIS). En outre, des éléments de plus en plus convergents permettent de se poser la question d'un risque cancérigène ».
Quatre éthers, dits de la série E, les plus toxiques, sont interdits pour l'usage grand public, mais leur utilisation n'est pas bannie de l'industrie, même si leur substitution - notamment par des éthers de série P - est imposée aux employeurs par décret.
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