L’étude est présentée comme « l’une des plus importante et des plus complètes publiées à ce jour des structures cérébrales traitant l’intelligence générale et des aspects spécifiques du fonctionnement intellectuel, tels que la compréhension verbale et la mémoire de travail ».
« Nous observons que l’intelligence générale dépend d’un système neurologique remarquablement circonscrit », écrit Aron Barbey (Université de l’Illinois). Les parties les plus importantes sont constituées de quelques régions cérébrales, mais aussi des connexions qu’elles ont entre elles.
Ces structures sont localisées principalement au niveau du cortex préfrontal gauche, du cortex temporal gauche et du cortex pariétal gauche, et dans les voies d’association de la substance blanche qui connectent ces régions entre elles.
Les chercheurs trouvent également que les régions cérébrales qui sous-tendent la faculté d’organisation, le self-control ainsi que d’autres aspects des fonctions exécutives, chevauchent les régions essentielles pour l’intelligence générale.
« L’étude apporte de nouvelles preuves que l’intelligence repose non sur une région cérébrale unique, ni même sur le cerveau dans sa totalité, mais implique des régions spécifiques qui travaillent ensemble de manière coordonnée », explique l’auteur.
« En fait, ce que nous avons trouvé renforce une notion de la neuroscience, indiquant que l’intelligence repose sur la capacité du cerveau à intégrer les informations verbales, visuelles, spatiales et celles des processus exécutifs. »
Des Anciens Combattants blessés.
Barbey et coll. ont étudié une population très spéciale, de volontaires Anciens Combattants du Vietnam présentant des lésions cérébrales très localisées, suites à des blessures pénétrantes.
Ces lésions très focalisées ont permis de désigner les structures cérébrales nécessaires pour réaliser les performances. Les chercheurs ont analysé les scanners des 182 personnes incluses et ont mis les images en relation avec les résultats aux tests cognitifs. Une carte en 3D a été construite. Barbey et coll. ont été ainsi capables de cartographier les régions cérébrales essentielles aux fonctions cognitives spécifiques qui participent à l’intelligence générale.
Ces résultats « vont ouvrir la porte à des investigations sur des bases biologiques de l’intelligence, en explorant comment le cerveau, les gènes, la nutrition et l’environnement interagissent pour formater le développement et l’évolution des capacités intellectuelles ».
« Brain : A Journal of Neurology », 10 avril 2012.
L’étude est présentée comme « l’une des plus importante et des plus complètes publiées à ce jour des structures cérébrales traitant l’intelligence générale et des aspects spécifiques du fonctionnement intellectuel, tels que la compréhension verbale et la mémoire de travail ».
« Nous observons que l’intelligence générale dépend d’un système neurologique remarquablement circonscrit », écrit Aron Barbey (Université de l’Illinois). Les parties les plus importantes sont constituées de quelques régions cérébrales, mais aussi des connexions qu’elles ont entre elles.
Ces structures sont localisées principalement au niveau du cortex préfrontal gauche, du cortex temporal gauche et du cortex pariétal gauche, et dans les voies d’association de la substance blanche qui connectent ces régions entre elles.
Les chercheurs trouvent également que les régions cérébrales qui sous-tendent la faculté d’organisation, le self-control ainsi que d’autres aspects des fonctions exécutives, chevauchent les régions essentielles pour l’intelligence générale.
« L’étude apporte de nouvelles preuves que l’intelligence repose non sur une région cérébrale unique, ni même sur le cerveau dans sa totalité, mais implique des régions spécifiques qui travaillent ensemble de manière coordonnée », explique l’auteur.
« En fait, ce que nous avons trouvé renforce une notion de la neuroscience, indiquant que l’intelligence repose sur la capacité du cerveau à intégrer les informations verbales, visuelles, spatiales et celles des processus exécutifs. »
Des Anciens Combattants blessés.
Barbey et coll. ont étudié une population très spéciale, de volontaires Anciens Combattants du Vietnam présentant des lésions cérébrales très localisées, suites à des blessures pénétrantes.
Ces lésions très focalisées ont permis de désigner les structures cérébrales nécessaires pour réaliser les performances. Les chercheurs ont analysé les scanners des 182 personnes incluses et ont mis les images en relation avec les résultats aux tests cognitifs. Une carte en 3D a été construite. Barbey et coll. ont été ainsi capables de cartographier les régions cérébrales essentielles aux fonctions cognitives spécifiques qui participent à l’intelligence générale.
Ces résultats « vont ouvrir la porte à des investigations sur des bases biologiques de l’intelligence, en explorant comment le cerveau, les gènes, la nutrition et l’environnement interagissent pour formater le développement et l’évolution des capacités intellectuelles ».
« Brain : A Journal of Neurology », 10 avril 2012.
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