Le Dr Vincent Hélis s’est installé en 2006 à… trente ans tout juste. « J’ai trouvé ce cabinet dans les Deux-Sèvres au cours de mes remplacements. Nous nous sommes tout de suite bien entendus, l’organisation du travail et les professionnels de santé qui travaillaient dans cette structure me plaisaient », explique d’emblée le praticien, papa de deux jeunes enfants. L’installation en solo, très peu pour lui. « Le milieu semi-rural m’attirait plutôt, mais exercer seul, non. J’avais d’ailleurs eu une proposition de reprise à peu près à la même période, mais j’ai décliné », confirme-t-il. L’intérêt du groupe pour le Dr Hélis ? « La possibilité d’échanger entre confrères. Nous avons des réunions de staffs hebdomadaires, qu’il s’agisse de la vie du cabinet ou d’un dossier patient difficile. Ce mode d’organisation est à mon sens une bonne façon de prévenir les risques de burn-out. Les horaires sont plus souples pour chacun et le fait de se répartir les périodes de présence garantit aux patients une offre médicale constante ».
Exemple, les cinq généralistes du cabinet de Frontenay Rohan-Rohan bénéficient à tout de rôle d’un week-end de libre sur cinq, et le Dr Hélis peut consacrer une journée de la semaine à sa famille. D’ailleurs, de l’avis même du jeune maître de stage, « le modèle de l’installation solo a vécu. Déjà, parmi mes anciens condisciples, ils n’étaient pas nombreux à avoir opté pour ce choix, et cette tendance, je la retrouve encore plus en plus auprès des internes que j’accueille. Aucun n’est intéressé par une installation en solitaire. Encore moins lorsqu’ils voient ce que nous réalisons ici, avec des dossiers informatiques communs et l’interaction avec les autres professionnels de santé qui travaillent au cabinet ».
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