« L'incidence de la tuberculose maladie est stable en France, alors qu'elle aurait tendance à augmenter en région parisienne du fait de la forte prévalence de l'infection dans la population immigrée. De la même façon, les taux d'incidence pour les Bouches-du-Rhône sont stables, alors que l'on assiste à une augmentation des taux pour la ville de Marseille », conclut une étude parue dans le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » du 2 septembre 2003.
Ses résultats mettent en évidence une ligne fictive entre les arrondissements du sud, à faible taux d'incidence et ceux du nord, à fort taux d'incidence. Ces taux sont à mettre en parallèle avec la part respective de la population immigrée, 71,1 % contre 44,2 %. Dans les zones à forte incidence, plus de 84,2 % des patients sont d'origine comorienne, 83,3 % d'origine asiatique, 66,1 % d'origine maghrébine, 60 % vient d'Europe de l'Est, 57,1 % d'Afrique noire. Enfin, 39,4 % des patients sont nés en France, alors que 25 % sont originaires d'Europe de l'Ouest.
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