Encore relativement confidentiel en France, l’implant pénien peut-être indiqué chez certains patients souffrant d’une pathologie irréversible du corps caverneux. S’inscrivant dans un long parcours de soins, il exige un important travail d’information préalable.
Chez les personnes souhaitant absolument mener une vie sexuelle, il reste alors la voie de l’implant pénien. L’indication de pose d’implant pénien s’inscrit dans le cadre d’un parcours de soins, avec discussion auprès d’un sexologue.
Aujourd’hui les implants utilisés sont gonflables, en deux ou trois pièces selon la configuration choisie et les contre-indications. Ce dispositif médical est complètement intégré à l’intérieur du corps. Pour activer l’appareil, la personne appuie sur une pompe implantée dans le scrotum puis la relâche afin d’obtenir une érection. Une intervention chirurgicale d’une heure à une heure trente est nécessaire pour implanter le dispositif sur le patient. Actuellement la plupart des opérations se réalisent dans le cadre d’une hospitalisation.
Risque infectieux
Des protocoles bien établis, permettent de réduire le risque infectieux entre 1 et 2 % chez les populations à bas risque, et entre 2 à 3 % chez les patients à risque (immunodéprimés, diabétiques). Si tout se déroule bien, la plupart des hommes reprennent leur activité quotidienne au bout d’une semaine et peuvent avoir des rapports sexuels entre quatre et huit semaines plus tard. L’implant pénien nécessite un suivi étroit mais est conçu pour durer. À 15 ans, les trois quarts des prothèses restent fonctionnels. En 2013, 633 implants péniens ont été posés en France.
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