Installée depuis quatorze ans dans le XIXe arrondissement de Paris, je suis au bout du rouleau. Je bénéficie pourtant, au sein du cabinet de la présence et donc du soutien d’une consoeur orthophoniste et d’un confrère psychologue. J’ai également la chance d’exercer dans un quartier populaire où les patients sont agréables et gentils. Mais je croule littéralement, aujourd’hui, sous le poids des tâches administratives. On demande de plus en plus aux médecins libéraux de compenser les réductions de postes que connaissent les caisses primaires d’assurance maladie. Or, à l’instar des logiciels de télétransmission qui fonctionnent mal, les outils sensés nous aider dans notre quotidien, nous compliquent en réalité la tâche. Sans oublier la pression croissante que les technocrates, qui gèrent le système de santé, font peser sur les praticiens libéraux. Le décès pour surmenage de quatre confrères du XIXe arrondissement et le suicide d’un cinquième m’obligent clairement à m’interroger sur mon avenir professionnel. D’autant que, malgré un chiffre d’affaires conséquent, j’ai de plus en plus de mal à joindre les deux bouts et suis même aujourd’hui dans la quasi impossibilité de payer mes impôts. Dans l’optique d’une meilleure qualité de vie, j’aspire au salariat. Je m’interroge cependant sur les conditions d’exercice à l’hôpital.
« Libérale, j’aspire au salariat»
Publié le 18/12/2009
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Colette Bejaoui, médecin libéral à Paris
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Source : Le Généraliste: 2509
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