LA PIÈCE a été jouée il y a une quinzaine d’années. Avant Internet, elle s’intitulait « Jalousie en trois fax ». Une distribution très forte la portait : Dominique Labourier, Isabelle Gélinas, Eva Green, qui débutait et fit forte impression, très bien entourée qu’elle était. Aujourd’hui, cette comédie d’Esther Vilar, traduite par Sacha Zilberfarb, adaptée par Marc Laignier, mise en scène par Didier Long, est portée par trois actrices de qualité : Nicole Croisille, rare au théâtre, Margot Faure, Émilie Chesnais. C’est une production soignée, mais on a bien du mal à croire à l’histoire qui nous est racontée.
Yana ( Margot Faure), envoie un courriel à Hélène ( Nicole Croisille), pour lui annoncer qu’elle file le parfait amour avec son mari ; elle lui propose même un poste d’observation pour prendre la mesure de la réalité…, pour le dire poliment ! Bientôt l’homme se lassera et trouvera une proie plus jeune en la personne d’Iris (Émilie Chesnais). Et puis, décidément volage, il retournera à …. Tout le suspense est là !
Dans le décor astucieux de Claude Plet, les trois femmes sont toujours à vue mais ne se rencontrent jamais. La plus âgée observe les deux autres, parfois. Elles échangent leurs courriels. On ne voit jamais l’homme. Cette version un peu naïve des liaisons dangereuses pourrait fonctionner mais l’on est un peu mal à l’aise car dans cette production, la perversité de l’aînée est mise en lumière d’une manière dérangeante. Les interprètes sont justes, mais sans plus. C’est dommage.
Théâtre Montparnasse (tél. 01.43.22.77.74), à 20 h 30 du mardi au samedi, en matinée à 15 h 30 le dimanche. Durée : 1 h 20. Texte publié par L’Arche.
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