Transport durable

L’hôpital fait rouler les voitures écolos

Publié le 18/10/2010

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Le décideur hospitalier est maintenant en mesure d’adopter des filières alternatives pour réduire la pollution de sa flotte de véhicules.

Les biocarburants produits sous formes gazeuses

D’origine agricole, ces carburants sont obtenus à partir de matières premières, végétales ou animales. Leur impact est positif pour l’environnement, car le dioxyde de carbone rejeté lors de la combustion est en grande partie absorbé lors de la croissance des plantes qui servent à les fabriquer. Le GPL1 n’émet pas de particules fines; également il diffuse de 12 à 15 % de CO2 en moins qu’un véhicule à essence, et également moins d’oxyde d’azote (NOx). Reconnu par les pouvoirs publics comme carburant propre, le GPL a une TIPP2 de 0,006 euro. Pour sa part, le GNV3 bénéficie d’une TIPP de 0 %. Majoritairement composé de méthane (CH4), il possède quatre atouts majeurs : zéro particule, 80 % de réduction d’émission d’oxyde d’azote (NOx), jusqu’à 25 % de réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) et jusqu’à 50 % de réduction de nuisances sonores… En 2010, ce carburant écologique et compétitif convient particulièrement aux flottes d’entreprises. Une vingtaine de modèles de véhicules4 sont actuellement disponibles sur le marché. La cherté de ces véhicules à l’achat est largement compensée par les avantages fiscaux et surtout le faible coût de la consommation (30 à 40 % inférieur au coût de l’essence).

Une flotte de véhicules hybrides

La technologie hybride fait appel à un second moteur électrique qui vient apporter un surcroît de puissance et permet ainsi de réduire la consommation de carburant.

On distingue trois types d’hybrides. Dans l’hybride série, le moteur thermique associé à un générateur fait office de groupe électrogène en transformant l’énergie issue de la combustion en énergie électrique : le lien mécanique n’existe plus entre le moteur thermique et les roues. L’hybride parallèle utilise un moteur thermique qui sert principalement à déplacer le véhicule. Les phases de roulage en mode électrique interviennent aux moments où le moteur thermique est peu efficace5. Au démarrage, le véhicule utilise l’énergie électrique. À partir d’une certaine vitesse, le moteur thermique prend le relais. Enfin, l’hybride à dérivation de puissance reprend le schéma de l’hybride parallèle, à la différence près que la chaîne de transmission est totalement dédiée à des machines électriques. Le surcoût du véhicule hybride est estimé à plusieurs milliers d’euros.

1. Gaz de pétrole liquéfié.

2. Taxe intérieure pour les produits pétroliers.

3. Gaz naturel véhicule.

4. Respectivement en nombre de modèles 2 chez Citroën, 9 chez Fiat, 3 chez Mercedes, 2 chez Opel et 2 chez Volkswagen.

5. Au démarrage et à faible charge.