L’heure de vérité

Publié le 10/09/2010

Article réservé aux abonnés

Pour les médecins libéraux, c’est l’événement syndical et politique de la rentrée. Dans moins de 20 jours auront lieu les élections aux unions professionnelles. La campagne sera sans doute l’une des plus courte de l’histoire des Unions régionales de médecins libéraux. Et c’est pourquoi, sans plus attendre, Le Généraliste a proposé aux quatre principaux leaders syndicaux de s’expliquer sur leurs plateformes respectives. Le débat, qui s’est déroulé dans les conditions du direct est relaté dans ces colonnes. Et -c’est une première pour ce type d’élections !- nos lecteurs peuvent aussi découvrir l’intégralité des vidéos sur notre site internet legeneraliste.fr.

Échange courtois, mais sans concessions ni langue de bois entre quatre responsables syndicaux, quatre médecins généralistes, aux profils et aux programmes décidément bien différents. Nous remercions Michel Chassang, Jean-Paul Hamon, Eric Henry et Claude Leicher de s’être pliés à ce qui est à nos yeux un exercice de démocratie et de transparence, le mieux à même d’éclairer vraiment les enjeux d’un scrutin. La rédaction du Généraliste est fière d’avoir permis cette confrontation. Comme lors des élections de 2006, il ne s’agit pas pour nous de prendre parti pour l’un ou l’autre, mais de permettre à une profession plurielle de choisir en connaissance de cause.

À notre façon, nous entendons ainsi faire campagne pour une cause qui nous semble servir la médecine générale dans son ensemble. D’ordinaire, un médecin libéral sur deux se prononce lors de ce scrutin. On dira que ce n’est pas si mal. Au Généraliste, nous pensons que ce n’est pas assez. Les enjeux du scrutin de 2010 sont en effet aussi importants qu’inédits : il s’agit de désigner les élus qui seront, en région, les partenaires de nouvelles ARS aux pouvoirs étendus, mais aussi de donner au syndicat de votre choix les moyens de faire prévaloir ses vues lors des négociations pour la prochaine convention médicale. Enfin, il est clair que plus la participation des généralistes sera massive et plus les pouvoirs publics prêteront une oreille attentive à leurs revendications. Autant dire, que même si vous n’êtes ni syndiqué, ni familier des discussions conventionnelles, c’est le moment où jamais de vous y intéresser… et de voter le 29 septembre !