DANS LE TEXTE du rapport Fragonard, on découvre ce que Jacques Prévert appelait les « pépins de la réalité ». Certes, on va tout faire pour empêcher le nomadisme (et tout à coup le médecin-référent renaît de ses cendres) ; certes, on luttera contre les gaspillages, on multipliera les accords de bon usage des soins, on recourra davantage aux génériques. Mais le Haut Conseil ne se fait pas d'illusions : ce n'est pas par une kyrielle de petites mesures que l'on rétablira les comptes de l'assurance-maladie. C'est en pesant sur la demande et en augmentant les recettes.
Quant aux décisions définitives qu'il faudra prendre, il y aura une belle bataille entre ceux-là même qui ont adhéré au consensus sur ce qui n'est, rappellent-ils, qu'un diagnostic. Mais tout peut être envisagé : une augmentation de la CSG, et pas seulement pour les retraités et les chômeurs ; une hausse du ticket modérateur ; et même un accès au médecin qui risque d'être contesté par les caisses. Le Haut Conseil nous le dit : les dépenses de santé ne peuvent qu'augmenter. Le pays peut éviter un effondrement du système de soins, pas le déficit.
EDITORIAL
L'heure de vérité
Publié le 26/01/2004
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7464
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