Les résultats publiés par David Lubman et coll. dans le « Journal of Proteome Research » suggèrent qu’un test sanguin pourrait être développé pour détecter le cancer pancréatique.
L’haptoglobine, une protéine présente en abondance dans la circulation sanguine, pourrait permettre de distinguer les formes cancéreuses des maladies non cancéreuses et de l’état normal. Elle peut même permettre de distinguer un stade précoce du cancer pancréatique d’un stade tardif. Ce n’est pas le dosage de l’haptoglobine qui donne cette possibilité, mais l’observation de la structure, qui se modifie en fonction de l’état pancréatique.
L’haptoglobine est une glycoprotéine, comportant des chaînes complexes de sucres. Ces groupes sont hautement régulés quand le contexte est normal, mais ils développent une structure différente dans des cellules cancéreuses. L’étude, réalisée sur 31 échantillons sanguins par spectrométrie de masse (permettant de séparer les molécules sur leur masse moléculaire), a révélé des états différents de l’haptoglobine en fonction de l’état pancréatique.
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