La médecine française a manqué le rendez-vous des réformes de structure dans les années 1980. Les courageuses expériences actuelles ne sont pas convaincantes pour les jeunes générations qui boudent l’exercice libéral généraliste.
Un pays comme la Norvège a su concilier un exercice privé avec des missions de service public responsabilisantes pour les médecins et les patients, et avec un rôle large pour les généralistes aidés par les infirmières… En Polynésie française, les centres de santé associent soins et services de prévention (addictions, éducation à la santé, prévention des violences…). Je ne connais pas bien le système canadien, mais ce que j’en lis à l’air innovant.
En conclusion, sans réforme lui donnant un statut et un véritable rôle, la médecine générale française continuera à se vider de sa substance.
Dr Jean-Louis Martron
Jarnac (Charente)
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature