L'homme et la levure ont un point commun : ils utilisent le même processus moléculaire pour protéger l'intégrité de leur patrimoine génétique. C'est ce que viennent de découvrir des chercheurs du CNRS, de l'Inserm et de l'Université Joseph Fourier à Grenoble. Les scientifiques vont ainsi étudier la levure pour mieux comprendre la progression des cas d'infertilité masculine détectés ces dernières années.
L'équipe de Saadi Khochbin, directeur de recherche CNRS à l'Institut Albert Bonniot (Inserm/Université Joseph Fourrier à Grenoble) a comparé les étapes moléculaires du compactage d’ADN chez la souris à celles qui se produisent chez la levure, un champignon unicellulaire. La sporulation répond à un besoin de protection du patrimoine génétique contre les agressions de l'environnement. D'un point de vue fonctionnel, il est comparable au compactage lors de la spermatogénèse. Ce que les chercheurs ont découvert, c'est qu'il l'est aussi d'un point de vue moléculaire.
Cette étude suggère que la spermatogenèse aurait évolué à partir du processus plus simple de la sporulation, tout en conservant les mêmes principes moléculaires.
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