L’étude Endurance montre que le vardénafil permet de tripler la duréede l’érection. Lors des rapports aboutissant à un rapport sexuel satisfaisant, celle-ci est passée de 3 mn 30 à près de 10 mn, chez des
patients atteint de dysfonction érectile (DE) et des comorbidités. Pour le Pr Costa (CHU de Nîmes), l’idée d’utiliser le chronomètre est originale car jusqu’alors on ne l’avait fait que pour évaluer le délai d’action des IPDE-5 ou dans les études sur l’éjaculation rapide. Or, souligne l’expert, « les méthodes traditionnelles pour mesurerl’efficacité des IPDE-5 reposent sur l’auto-évaluation par le patient de la rigidité, la pénétration et le maintien de l’érection ». Cette fois, Bayer Santé a donc introduit un élément objectivable, la durée chronométrée de l’érection. Si l’on s’en tient aux rapports sexuels satisfaisants (la satisfaction est passé de 7,7 à 10,5/12), la durée de l’érection a pratiquement doublé, passant de 3 mn30 à 10 mn après 4 semaines de traitement. Tous rapports confondus (y compris lesrapports non satisfaisants), la durée de l’érection a atteint 13 mn 30sous Levitra contre 8 mn sous placebo. Par rapport à leurs situations initiales, les patients ont vu leur érection s’allonger en moyenne deux fois plus sous Levitra que sous placebo. Si la durée de l’érection ne fait pas tout, le Dr André Corman (CHU Toulouse) rappelle ce qu’indiquait une étude de Miller et Byers (J Sex Res 2004): « Dans des couples formés depuis 14 ans en moyenne, la durée observée est de 7 à 8 mn, alors que la durée souhaitée est de 14 mn pour les femmes et 18 mn pour les hommes ». Les patients de l’étude Endurance n’ont pas seulement gagné 7 mn 30 d’érection en plus, ils ont aussi progressé sur les critères secondaires de l’étude : le taux de pénétrations réussies (85% sous Levitra versus 57% sous placebo), le taux d’amélioration des érections (74% versus 26%), et le taux de maintien de la rigidité (75% versus 38%).
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