LA DIRECTIVE actuellement en vigueur distingue les médicaments qui relèvent de l’automédication, libres de publicité, de ceux délivrés sur ordonnance, qui ne peuvent faire l’objet de publicité grand public. Mais la nouvelle directive, si elle était définitivement adoptée, autoriserait les labos à « délivrer des informations » directement aux patients pour les médicaments à prescription obligatoire, tant dans la presse que sur Internet, sans que cela puisse être assimilé à de la publicité.
La Mutualité française, qui regroupe 700 mutuelles complémentaires, s’oppose farouchement au projet, estimant « qu’en parlant d’information, cette proposition de directive joue sur les mots et organise de fait la dérégulation de la communication des laboratoires pharmaceutiques vers le grand public ». Elle demande aux ministres de la santé européens, qui doivent se réunir ce mardi, de faire obstacle à cette directive.
lequotidiendumedecin.fr, le 07/12/2010
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