PATHOLOGIES invalidantes et douloureuses, les rhumatismes inflammatoires sont en grande partie représentés par la polyarthrite rhumatoïde et les spondylarthropathies. Aujourd'hui, un grand pas thérapeutique est franchi grâce aux anti-TNF alpha, qui permettent de ralentir leur progression.
Enbrel (etanercept), seul récepteur soluble humain recombinant du TNF alpha, découvert et développé par Wyeth, a montré des résultats très significatifs dans le traitement de ces pathologies.
Les nouveaux traitements de la polyarthrite rhumatoïde (les biothérapies) ont montré un ralentissement de la progression des dommages structuraux liés à la maladie, mais les lésions osseuses déjà constituées sont irréversibles. Il est donc très important d'établir le diagnostic le plus précocement possible. C'est pourquoi la sensibilisation et la coopération des différents acteurs de santé sont devenues primordiales, et cela d'autant que le diagnostic précoce est souvent difficile à établir.
Ralentissement des destructions articulaires.
Une fois le diagnostic établi, la progression de la maladie peut, dans de nombreux cas, être ralentie, voire stoppée grâce aux biothérapies. Enbrel (etanercept) est indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde active de l'adulte en cas de réponse inadéquate aux traitements de fond, y compris le méthotrexate et pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive, non précédemment traitée par méthotrexate. Enbrel (etanercept) est le seul anti-TNF alpha ayant démontré son efficacité en monothérapie dans le ralentissement des destructions articulaires, chez les patients non précédemment traités par méthotrexate. Grâce à Enbrel, environ deux tiers des patients constatent une amélioration de leurs symptômes et de leur capacité fonctionnelle (ACR 20) (Moreland L. W. et coll., 2001).
Depuis cette année, Enbrel vient d'obtenir une cinquième indication dans les rhumatismes inflammatoires avec la spondylarthrite ankylosante. En effet, depuis le 16 janvier 2004, l'étanercept est indiqué dans la spondylarthrite ankylosante sévère et active de l'adulte, en cas de réponse inadéquate au traitement conventionnel. Les résultats cliniques montrent une amélioration significative de l'activité de la maladie, dès la deuxième semaine de traitement avec des résultats confirmés jusqu'à au moins six mois dans les essais contrôlés randomisés (J.-C. Davis et coll., 2003).
Medec, point presse Wyeth, le 16 mars 2004, auquel participaient les Prs R.-M. Flipo (Lille) et X. Le Loët (Rouen).
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