Antiquités
PARIS
Certains l'aiment mat, d'autres le préfèrent brillant. L'étain, ce n'est pas forcément l'argenterie du pauvre, mais un art à part entière qui relève à la fois de l'art populaire et de l'orfèvrerie. Comme chaque année à cette époque, Philippe Boucaud, le spécialiste bien connu, expose « en vrai » son catalogue. Pichets et assiettes unis XVIIIe ou XIXe voisinent avec de véritables uvres d'art, classiques ou Art Nouveau, au choix des préférences et des disponibilités de chacun, puisque les prix s'échelonnent dans une large fourchette de 600 à 22 000 F (9 150 à 3 350 euros).
Galerie Triff, 35, rue Jacob, 75006, Paris. Dui 7 au 10 décembre, de 10 h 30 à 19 h. Entrée libre.
Bijoux cadeaux
Les Sixtie's reviennent et, dans la foulée, les Seventie's aussi. Jessica de Ry, la spécialiste du bijou pas comme les autres, propose, pour l'arbre de Noël, les bijoux de chrome et de charme des créateurs des années soixante-soixante-dix. Déjà rétro mais toujours modernes.
Louvre des Antiquaires, 7, allées Roentgen, niveau 1. Ouvert du mardi au dimanche, de 11 h à 19 h.
ANGOULEME
Régional et d'un peu partout
Quand le cabinet de merisier saintongeais rencontre la commode bordelaise d'acajou, c'est au Salon d'Angoulême. On y trouve aussi des faïences populaires rochelaises, de l'argenterie d'un peu partout, des tableaux anciens et modernes et des meubles parisiens parfois estampillés.
Un petit espace métiers réunit d'autre part un restaurateur de tapis bien connu, un réparateur de pianos, un sculpteur et une doreuse.
Salon des Antiquaires. Du vendredi 30 novembre au lundi 3 décembre, de 10 h à 19 h. Entrée : 30 F.
NIMES
Méditerranée, terre de faïences
Nîmes fut, au XVIe siècle, une des premières villes de France à acclimater l'art de la faïence stannifère, sous la forme de pot et pichets d[212]apothicaires aux décors hauts en couleurs. En référence à ce passé glorieux, le Salon des antiquaires de Nîmes organise cette année autour d'une grande exposition à la gloire des faïences méditerranéennes, du XIIIe au XIXe siècle. Sept siècles de pots, plats et assiettes, qui commencent avec les bouquets multicolores et les fonds blancs éclatants d'Iznik, en Turquie, et s'achèvent avec les non moins multicolores barbotines florales de Vallauris. De Turquie, la faïence passe en Espagne musulmane où la ville de Majorque baptise involontairement les majoliques adoptées et adaptées, dès le XVe siècle, par les Italiens de la Renaissance. Notamment à Faenza, marraine éponyme de nos modernes faïences.
Après Nîmes et Montpellier, proches du modèle italien, la faïence française s'épanouit à Moustiers, petit village dont la réputation s'étend bientôt jusqu'à Versailles, et à Marseille, dont les assiettes blanches et fines et les décors au petit pinceau sont très proches de la porcelaine. Des objets que l'on pourra aussi rechercher sur les stands des antiquaires spécialistes de la céramique. Des antiquaires qui riment cette année avec solidaires, puisqu'ils accueillent exceptionnellement certains des exposants du Salon de Toulouse, annulé pour cause d'explosion. Philippe Douste-Blazy participera à l'inauguration et réceptionnera un chèque de solidarité réuni par les organisateurs.
Parc des Expositions, avenue du Languedoc. Du 1er au 9 décembre, 10 h-19 h, nocturne le vendredi 7, jusqu'à 23 h.
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