C'EST au Centre d'accueil de la presse étrangère que l'on doit la rencontre organisée hier entre le Pr Didier Houssin, directeur général de l'Etablissement français des greffes et les correspondants parisiens des médias internationaux. Occasion de rappeler que, voilà trois ans, l'EFG a été désigné par le ministère des Affaires étrangères comme tête de réseau internationale en matière de greffe.
« Notre mission à cet égard se construit dans trois directions, explique au « Quotidien » le Pr Houssin : au plan européen tout d'abord, avec, d'une part, des correspondances avec nos partenaires des Quinze et, d'autre part, notre participation aux diverses institutions communautaires ainsi qu'au Conseil de l'Europe ; avec les pays relativement développés ensuite, pour des échanges diversifiés, comme des conseils pour la création d'une banque de tissus en Argentine, ou d'une banque de foies en Australie ; avec les pays du Maghreb et de l'Europe de l'Est enfin, pour des actions de coopération au sens classique du terme. C'est ainsi que nous travaillons, par exemple, à l'adaptation des règles de bonnes pratiques des prélèvements d'organes dans les pays musulmans. »
L'EFG, dans toutes ces missions, agit surtout comme un « facilitateur international », jouant un rôle d'intermédiaire entre des hôpitaux français ou des administrations comme l'AP-HP, et des praticiens étrangers. C'est ainsi que, grâce à l'entremise de l'Etablissement, un chirurgien uruguayen venu se perfectionner en France pendant trois mois sur les techniques de greffes du foie a pu effectuer trois stages dans trois CHU différents.
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