REFERENCE
Récepteur et station d'acquisition
Le mammographe, dont l'aspect est comparable aux appareils analogiques possède un récepteur numérique, relié à la station d'acquisition. De cette console de contrôle située dans la même pièce, la manipulatrice peut apprécier en temps réel la qualité du cliché et détecter d'éventuelles anomalies pouvant nécessiter des incidences complémentaires (photo 1).
Station de traitement
Lorsque le bilan mammographique est satisfaisant, la console transfert les images sur la station de traitement, située dans une autre pièce (photo 2). Il s'agit d'une double console, plus sophistiquée, où le radiologue va lire et traiter les images : il peut en modifier la taille (photo 3) et le contraste, les annoter, les stocker ou les transférer. Il peut aussi bénéficier d'une aide informatisée au diagnostique (CAD).
Un frein : le prix à l'investissement
Actuellement, la numérisation constitue une évolution inéluctable de la radiologie, notamment pour l'exploration mammaire. Le prix de l'investissement reste un frein à l'essor de cette technique. La mammographie numérique est cependant utilisée en diagnostic par les principales équipes libérales spécialisées en sénologie. L'homologation pour le dépistage de masse est en cours.
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