C’EST UN LIEU pas comme les autres qui a été inauguré hier à l’hôpital Saint-Jean Roussillon, à Perpignan. Un espace personnel dans un espace collectif, portant le nom de « lieu pour gérer les émotions ». La structure est un prototype qui va être testé jusqu’en novembre à Perpignan, ainsi qu’en Espagne à l’Hôpital provincial de Castello.
Dans le cadre de la convention « culture à l’hôpital », Saint-Jean Roussillon développe depuis trois ans un programme artistique en partenariat avec l’Ecole supérieure d’art de Perpignan. L’artiste visuel espagnol Josep Maria Martin, associé à l’architecte suisse Alain Fidanza, a eu l’idée de mettre au point un espace ouvert aux patients, aux visiteurs et aux soignants qui ont besoin d’un lieu pour décompresser, être seul ou partager un moment avec des proches.
Le projet s’appuie sur des entretiens réalisés avec le personnel hospitalier (infirmiers, aides-soignants, médecins, cadres, assistantes sociales, etc.), et avec des patients et des familles. Il a été réalisé en tenant compte d’un certain nombre de consignes quant à sa forme architecturale : le lieu devait être libre et polyvalent, clos, mais transparent, insonorisé et climatisé, de maintenance facile et situé à un carrefour stratégique.
De l’extérieur, il apparaît comme une grande caisse rectangulaire recouverte de plastique à la manière d’une toile d’araignée. L’intérieur est équipé d’un fauteuil, d’une table, de chaises et de tabourets, d’un lecteur DVD/CD, d’un micro-ondes, d’un lavabo, et de quoi se préparer thé ou café. Il peut accueillir jusqu’à six personnes. L’air est conditionné, la lumière modulable, et il y a même un petit jardin.
L’espace pour gérer les émotions est ouvert en semaine de 12 heures à 18 heures et accessible sur réservation, d’un simple coup de fil.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature