Des chercheurs se sont intéressés au gingembre et trouvent des vertus insoupçonnées à ce condiment. In vitro, le gingembre exerce une activité anti-inflammatoire, sous la forme d’une régulation négative des produits issus des enzymes COX. Ce que confirment in vivo les expériences chez des modèles de rats, provoquant une réduction en taille et en nombre d’adénomes coliques. Ensuite, chez des humains volontaires, on a montré que la prise de 2 g/j de gingembre, comparativement avec un placebo, réduit des variables témoins de l’inflammation : PGE2, eicosanoïdes au niveau de la muqueuse colique. Pour les auteurs, le gingembre n’est pas à négliger pour réduire un risque de cancer du côlon.
Suzanne Zick et coll., Cancer Prevention Research, 11 octobre 2011.
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