« Hypertendus, dormez-vous bien ? » À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre l’hypertension artérielle, le CFLHTA ( Comité Français de Lutte contre l’Hypertension) lance une campagne d’information sur les liens entre sommeil et HTA. Objectif : sensibiliser médecins et patients aux effets délétères des troubles du sommeil sur la pression artérielle et à l’importance de leur dépistage. On sait en effet aujourd’hui que si la quantité de sommeil est insuffisante (moins de 5 heures), le risque d’HTA est doublé. En cas d’insomnie ce risque est triplé et si le sommeil est à la fois écourté et de mauvaise qualité, il est multiplié par 5. Par ailleurs, les hypertendus avérés qui dorment moins 7,5 heures ont un surrisque de 68 % d’événement cardiovasculaire. Autre preuve de la relation entre troubles du sommeil et HTA, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil, qui est la première cause de résistance à un traitement antihypertenseur.
Pour aider au repérage des troubles du sommeil, le CFLHTA propose aux médecins un test simple conçu à partir de l’échelle de somnolence d’Epworth ainsi qu’une brochure à destination des patients (www.comitehta.org).
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