Le PDL1 est exprimé par les cellules tumorales. Mais il peut également être exprimé par des cellules du microenvironnement. « Chaque laboratoire pharmaceutique développe son propre test. Suivant les tests, les résultats sont très différents. Il y a un vrai effort de standardisation à réaliser. On ne connaît pas très bien quels sont les cut-off, c’est-à-dire à partir de quel seuil on considère que le marqueur est positif ou négatif », s’interroge Eric Tartour. De plus, des patients n’exprimant pas PDL1 répondent au traitement. Ce serait donc une perte de chance de ne pas les traiter. Pour l’instant, PDL1 est un biomarqueur candidat mais à valider. »
« À terme, poursuit le spécialiste, il faudra à la fois avoir le phénotype de la tumeur (existe-t-il un grand nombre de mutations dans cette tumeur ? Exprime-t-elle PDL1 ou pas ?) Et un groupe de biomarqueurs du microenvironnement pour savoir s’il y a une réponse naturelle par les cellules immunitaires infiltrantes. C’est sur ce type de tests que nous travaillons aujourd’hui pour prédire la réponse à l’immunothérapie et mieux cibler les patients qui pourraient en bénéficier. Ces recherches sont en cours d’évaluation. »
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