TRAVAIL de collaboration entre l’ingénieur et le médecin, le posttraitement des images est un outil de repérage et de diagnostic en radiologie interventionnelle ou pour orienter le chirurgien vers un mode opératoire, et ce grâce à la technologie numérique. Un logiciel très puissant permet aux médecins d’extraire de l’ensemble des données celles qui sont contributives au diagnostic.
Augmenter la rapidité et l’efficacité.
Le post-traitement permet :
– d’augmenter la rapidité et l’efficacité du diagnostic et du traitement. L’acquisition en moins de 30 secondes d’un scanner corps entier dans un service d’urgences permet de faire tous les diagnostics de l’urgence (hémorragies internes, atteintes cérébrales, fractures multiples, infarctus, ruptures d’organes…), puis aux différents intervenants (réanimateurs, chirurgiens, cardiologues) de décider des stratégies thérapeutiques, de prévoir et de repérer de manière virtuelle les protocoles opératoires… alors que le patient est déjà reparti vers les premiers spécialistes ;
– de naviguer à volonté en 3D dans le corps humain (endoscopie visuelle, soustraction d’images). Le logiciel InSpace 4D offre au médecin une visualisation interactive en 3D temps réel à laquelle s’ajoute la 4e dimension : le mouvement. Le médecin peut observer le fonctionnement des organes (le poumon, le coeur en mouvement). Le logiciel permet de désarticuler virtuellement le corps, par exemple retirer une omoplate pour observer les côtes qu’elle cache, mais aussi de se positionner à l’intérieur d’une artère et de se déplacer en franchissant les obstructions athéromateuses, de pratiquer des endoscopies virtuelles de bronches, de côlon (coloscopie) ou de vaisseaux avec un logiciel baptisé « côlon » ;
– de fusionner les images en provenance de différentes modalités (scanner, IRM, Pet-scan) et, ainsi, d’additionner les avantages de chacune de ces modalités ;
– de faire circuler les images d’un service à l’autre (radiologie, chirurgie, oncologie, bureau de consultation) ; chaque service peut disposer d’ordinateurs et de logiciels différents pour permettre à des spécialistes différents de «travailler» les images après une acquisition unique, ce que permet l’interface utilisateur Siemens nommée Syngo, logiciel commun à toutes les modalités (scanner, IRM, Pet-scan, angiographie vasculaire biplan).
Le post-traitement permet également d’utiliser des aides au diagnostic : avec les systèmes de CAD (Computer-Assisted Diagnosis), les médecins disposent de logiciels de reconnaissance des formes qui leur permettent, par exemple, de se faire signaler par l’ordinateur toute image anormale qu’ils pourront observer pour affiner leur diagnostic. Ce sont notamment des logiciels de reconnaissance de tumeurs pulmonaires, de polypes coliques, des lésions du sein en mammographie numérique, d’embolie pulmonaire.
Les rencontres de Siemens.
Siemens Medical Solutions
Siemens Medical Solutions, un des leaders mondiaux des technologies médicales, emploie 31 000 personnes dans le monde. Pour 2005, son chiffre d’affaires s’est élevé à 7,626 milliards d’euros et le montant de son investissement en R&D a été de 650 millions d’euros (14 % de R&D de tout le groupe Siemens.
La division médicale offre :
– une gamme complète d’équipements d’imagerie médicale, comme la radiologie conventionnelle, la mammographie, la radiologie numérique, le scanner, l’IRM, l’échographie (Siemens a récemment intégré ACUSON), la médecine nucléaire (Gamma-caméras, PET et PET-scan) ;
– des systèmes d’informations, comme les services et les solutions de gestion intégrée pour les établissements hospitaliers publics et privés, les réseaux de soins, les cabinets médicaux et le disease management.
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