Dr Martial Olivier-Koehret, président MG-France
« Un quart des généralistes qui prennent le C à 23, c’est un chiffre assez élevé compte tenu du fait que l’assurance-maladie prend les patients en otage et tout le monde sait qu’à la fin, on gagnera sur cette question. Nous allons mener des actions qui ne lèseront pas les patients. Quant au pourcentage de généralistes qui disent qu’il accepteront de signer les furuts contrats santé-solidarité, cela correspond à peu près à ceux qui font des gardes aujourd’hui. Les
38% opposés en constituant le pendant, ceux qui refusent les gardes aujourd’hui et qui perdent quelques milliers d’euros par an. Ce qui prouve bien que la rémunération n’est pas le seul moteur du médecin généraliste.
Dr Michel Combier, président de l’Unof
« L’analyse que je fais des réponses sur la question sur le C à 23 est simple. Les généralistes pensent qu’ils le méritent, mais que sa la concrétisation, c’est-à-dire la reconnaissance de leur qualification, ne sera pleine et effective que lorsque les caisses rembourseront la consultation sur la base de 23 euros. Vis-à-vis des réponses concernant l’éventuel contrat santé solidarité, je relève qu’avec 38% de généralistes qui déclarent qu’ils le refuseront, le risque est aussi réel que ces mêmes médecins de famille, qui ne sont pas forcément les plus jeunes, décident également de cesser d’exercer purement et simplement ».
Dr Claude Bronner, président Espace Généraliste
« 25% des généralistes qui déclarent vouloir demander le C à 23, c’est énorme. Il s’agit véritablement d’un acte militant, dont l’objectif annoncé est de se faire respecter. Quant aux réponses concernant la future mise en place des contrats santé-solidarité de Roselyne Bachelot, je préfère ne pas me prononcer, il s’agit d’un jeu de politique fiction. La vraie question sur ce domaine, c’est dans trois ans qu’il faudra la poser ».
Dr Christian Jeambrun, président du SML
« Je pense que les généralistes sont prudents et décident majoritairement d’appliquer la loi, et non une décision de justice. De la même manière, je ne suis pas étonné par le taux de réponse des généralistes qui déclarent préférer s’acquitter de la taxe plutôt que de devoir effectuer, entre autres, des gardes dans les zones déficitaires limitrophes ».
Dr Hamon
(à venir)
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