PLUSIEURS syndicats de médecins libéraux réclament la reprise des négociations conventionnelles. Celles-ci sont bloquées depuis la fin février dans l'attente d'un avis juridique sollicité par l'Union nationale des caisses d'assurance-maladie (UNCAM) auprès d'un conseiller d'Etat sur la représentativité syndicale. Selon certaines sources, cet avis rejoindrait dans les grandes lignes celui de l'avocat du SML (Syndicat des médecins libéraux) et interdirait toute participation aux instances conventionnelles à la branche généraliste de la FMF (Fédération des médecins de France). L'Union nationale des omnipraticiens français (UNOF-CSMF) demande une revalorisation de la médecine générale «afin que toutes les spécialités aient une rémunération de base identique». Elle souhaite l'élaboration d'une nomenclature des actes cliniques prenant en compte le contenu de la consultation et la spécificité de chaque spécialité. MG-France veut également que les partenaires conventionnels puissent trouver des mesures conventionnelles financières qui permettent de répondre à la «baisse du nombre d'actes effectués par les médecins généralistes en 2006 et 2007» après la mise en place du parcours de soins.
De même, le syndicat de généralistes réclame la reprise des discussions sur le secteur optionnel pour apporter une réponse aux chirurgiens français pour les actes obstétricaux et chirurgicaux. Le Centre national des professions de santé (CNPS) appelle à une relance des négociations conventionnelles, au point mort depuis plusieurs mois entre l'UNCAM et certaines professions. «Les engagements doivent être tenus pour donner une lisibilité conventionnelle et permettre aux conventions en cours d'être menées à leur terme, en intégrant les contraintes imposées par la LFSS 2008», indique le CNPS.
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