Élection de François Hollande

Les syndicats de médecins hospitaliers reprennent espoir

Publié le 29/05/2012

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Avec 51,67 % des voix, François Hollande a été élu président de la République le 6 mai dernier. Dès le lendemain, la plupart des syndicats de praticiens hospitaliers réagissaient en publiant chacun leurs communiqués aux faux airs de cahiers de doléances. Quand les syndicats de directeurs d’hôpital préféraient observer un silence prudent… L’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH) « attend un ministre de la santé engagé ». En constatant que « ce n’est pas faire injure au ministre sortant » que de constater « qu’il reste un grand potentiel d’amélioration et un effort pour renouer, pour retisser, pour réparer les partenariats entre les forces vives du pays ». Et de citer deux derniers dossiers restés en souffrance, la révision du décret de la CME et le protocole d’accord cadre (Pac). L’Intersyndicale Avenir hospitalier « salue l’élection de monsieur Hollande à la présidence de la République », « car cette élection constitue une fenêtre potentielle positive pour tous ses acteurs ». Avenir hospitalier accueille avec une certaine bienveillance « les mesures de base sur la T2A, et la convergence tarifaire, et la réaffirmation d’une politique solidaire et de cohésion sociale ». À l’instar de l’INPH, Avenir hospitalier réclame la reprise des négociations, sur des dossiers tels que le CET (compte épargne temps), la permanence des soins, le temps de travail, l’attractivité des carrières… La Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH) rappelle les propositions, sinon les promesses du candidat Hollande : arrêt de la convergence tarifaire, protection du service public… « La CPH, qui partage fondamentalement ces valeurs, salue donc avec espoir l’arrivée du nouveau président ». Sans pour autant lui accorder de chèque en blanc : « Elle attend fermement de lui la traduction en termes concrets de ses engagements dans le domaine du renouveau du service public hospitalier. » Parmi ses doléances, la CPH demande la suppression du statut de clinicien, « rémunéré à la performance ».