Après l’accord caisses-syndicats-complémentaires de jeudi sur le secteur optionnel, les syndicats de généralistes réclament des revalorisations pour la médecine générale, oubliée de cet accord. Mg France juge que le "texte proposé en fin de séance ne comporte pas de mesures pour les généralistes dont la situation se dégrade sans cesse." Et le syndicat de Martial Olivier-Khoeret de souligner que "l’accès au CS est le signal attendu sans délai pour les généralistes en attendant d’autres mesures pour qu’ils puissent remplir les missions de soins et de santé publique que la loi leur a confiées."
De son côté, l’Unof estime que les trois conditions qu’avait fixé Roselyne Bachelot "sont désormais réunies" pour le passage du C à 23 euros : objectifs de maîtrise tenus, régulation démographique avec les "contrats santé solidarité", problème des dépassemnts d’honoraires résolus avec la signature du protocole d’accord sur le Secteur Optionnel. En conséquence, les généralistes de la CSMF demandent "que parole soit tenue d’autant plus que la Ministre de la Santé a toujours déclaré que le C à 23 € était provisionné dès le PLFSS 2009."
Pour sa part, le SML continue d’appeler à élargir le secteur optionnel à toutes les spécialités, donc à terme à la médecine générale.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature