Le Dr G. et son épouse infirmière
Le Dr G. est médecin du travail dans une grande entreprise publique, Martine, son épouse est infirmière anesthésiste, récemment retraitée ; ils se sont lancés, il y a plus de huit ans dans l'aventure Suvimax. Ils expliquent au « Quotidien » pourquoi ils ont répondu présents et comment ils ont vécu leur participation.
Le Dr G. a lu une annonce dans le journal régional, mentionnant que l'on recherchait des volontaires pour une étude sur l'alimentation des Français. Après s'être assuré auprès du Conseil de l'Ordre du sérieux de l'équipe qui lançait l'étude, le Dr G. et son épouse ont estimé qu'il s'agissait là d'une voie de recherche intéressante, dénuée de risque pour les participants, et ils se sont proposés comme volontaires.
Ces deux professionnels de la santé étaient déjà sensibilisés aux questions de prévention et étaient très attentifs à leur alimentation.
Branchés fruits et légumes
« Nous étions déjà très branchés "fruits et légumes". Le fait de répondre à des questionnaires réguliers obligeant à être conscients de ses prises alimentaires n'a rien changé pour nous, souligne Martine. Les conseils que nous recevions périodiquement de l'équipe Suvimax n'ont fait que confirmer ce que nous pensions déjà. »
« Le fait que de nombreux volontaires étaient probablement, comme nous, soucieux de leur hygiène de vie et de leur alimentation constitue sans doute un biais de cette étude, ajoute le Dr G. Il semble bien que les professions médicales et paramédicales soient sur-représentées. »
« Participer à l'étude Suvimax a été pour moi un choix individuel, précise le Dr G. A aucun moment, je n'ai tenté de convaincre mes patients d'être volontaires eux-mêmes. »
L'absence de pathologie au départ (étude chez des volontaires sains en prévention primaire) et l'innocuité du « médicament » testé font que le double aveugle a été bien accepté par les Suvimaxiens. « Ayant déjà une alimentation saine, l'enjeu de l'apport supplémentaire en antioxydants n'était pas suffisamment fort pour inquiéter, indique le Dr G . Et de toutes les façons, on sait que l'effet placebo existe. Lors des réunions de Suvimaxiens que nous avions, la moitié de l'assistance était convaincue qu'elle recevait le placebo et l'autre moitié qu'elle bénéficiait des antioxydants. »
Impatients de savoir
Toutefois, maintenant que l'étude est achevée, le Dr G. et son épouse sont impatients de savoir s'ils ont ingéré pendant huit ans un placebo ou des substances anti-oxydantes. « L'étude Suvimax n'a pas changé notre mode de vie, conclut Martine. Elle a constitué une faible contrainte, et si participer peut servir à ce que l'on comprenne mieux l'importance de l'alimentation et des vitamines, cela valait la peine d'être fait. »
Dominique, 51 ans, femme au foyer
« Mon mari est médecin, ce qui me sensibilise fortement à la protection de la santé.
Il m'a proposé de participer à l'étude : j'ai tout de suite décidé d'accepter.
Etre Suvimaxienne représentait surtout pour moi l'occasion de concilier mon intérêt pour la santé avec un besoin de suivi médical régulier. J'avais tendance à le négliger auparavant, mais le fait de participer à cette étude m'a fait prendre conscience de l'importance d'une telle démarche. »
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