Une nouvelle expérience* de clonage de souris indique que les animaux obtenus, s'ils sont en bonne santé apparente, présentent tous des signes d'obésité. A la naissance, tout va bien puisque les souris clonées ont le même poids que celles du groupe contrôle. C'est après dix semaines que cela se gâte : accumulation des graisses (sans doute due aux taux élevés d'insuline et de leptine), augmentation de la taille du corps... Les clones murins présentent toutes les caractéristiques de l'obésité humaine. En revanche, aucun des descendants de ces clones ne porte ce phénotype particulier. Ce qui, selon les auteurs, confirme l'existence dans la cellule donneuse d'erreurs épigénétiques non transmissibles aux générations suivantes. De nouvelles études doivent se pencher plus précisément sur les mystères de la reprogrammation nucléaire.
* « Nature Medicine », mars 2002.
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