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Depuis l'annonce (quasi officielle) que l'entrée en vigueur de la CCAM pour les actes techniques est repoussée au 1er juillet 2004, c'est un ouf de soulagement général chez les éditeurs. Car le calendrier d'agrément des logiciels s'annonçait très tendu.
Surtout pour les développeurs de solutions intégrées (Intellio, Ingenius, Meditrans, WebFSE, Pocket Vital) qui ne recevront leur référentiel 1.40 que... à la fin d'octobre. Ce qui n'empêche pas les différentes sociétés de s'être déjà penchées sur le cahier des charges reçu en août.
La question de la taille mémoire limitée des terminaux (3 Mo pour l'EFT 20S de Sagem Monetel, jusqu'à 4 Mo pour l'Elite 750 S d'Ingenico) semble résolue, puisque si le GIE fournit aux éditeurs la base CCAM complète, « ils pourront choisir les actes en fonction de la spécialité », précise-t-on au GIE. Et que, de toute manière, pour ceux qui font aussi la carte bancaire, les nouvelles normes bancaires plus gourmandes en mémoire (1,5 Mo au lieu de 1) sont en retard...
« Nous ne sommes plus trop inquiets, souligne Fabien Lellouche, P-DG de Saficard (Ingenius), nous avons recruté une personne en plus pour ce développement et allons en profiter pour stocker la CCAM complète sur notre serveur de télécollecte, ainsi les mises à jour seront-elles facilitées. »
Chez Sephira (Intellio), « trois ou quatre personnes travaillent sur la 1.40, car c'est un redéveloppement complet ; nous en sommes encore au stade d'analyse et de réflexion, mais nous utiliserons sûrement notre système de téléparamétrage pour que le professionnel sélectionne ses actes et tarifs ».
Pas de problème chez RM Informatique ; quoi qu'elle apparaisse parmi les solutions intégrées, Pocket Vitale bénéficiera des développements faits pour les autres logiciels. Le logiciel de télétransmission commun est en langage C. Il est portable sur un Pocket PC. Il faudra juste repasser l'agrément. La version 1.40 du Pocket sera prête en juin.
Pour Méditrans, « la 1.40, c'est une révolution, car nous avons entamé le redéveloppement de toute l'application. Cela pour éviter de fabriquer un mouton à six pattes », explique M. Makouf. L'interface ne changera pas, mais le moteur qui se trouve dans le boîtier Méditrans (5 Mo de mémoire) va passer sous Linux. Le programme sera plus rapide avec des mises à jour plus faciles.
« Nous commencerons le développement seulement au 1er janvier, explique Emile Pètre, responsable des produits santé chez Prologue Software (Almacom), et sortons en attendant une nouvelle version intégrable de WebFSE API pour les éditeurs qui ne développeront pas la 1.40. » Ils pourront intégrer WebFSE sans avoir d'agrément à repasser et auront un accès Web spécifique pour pouvoir assurer leur hot-line eux-mêmes. Avec le service WebFSE, les mises à jour sont en effet simplifiées, puisque automatiques lors des connexions.
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