Les présidents PS du conseil régional et du conseil général de la Guadeloupe, le député Victorin Lurel et le sénateur Jacques Gillot, demandent "des prises de position fortes du gouvernement" pour améliorer la situation sanitaire de l'île en proie à une épidémie de dengue, dans un courrier à Roselyne Bachelot en visite aux Antilles samedi et dimanche.
A propos de la dengue, qui a déjà fait 18 morts (13 en Martinique, 5 en Guadeloupe) depuis le début de l'épidémie en février, ils soulignent que la lutte contre la prolifération des moustiques "implique par exemple une politique vigoureuse de ramassage et de traitement des véhicules hors d'usage", souvent laissés à l'abandon par des particuliers."La Région Guadeloupe y consacre chaque année des millions d'euros, alors même que cela ne relève pas de sa compétence", ajoutent MM. Lurel et Gillot. La nécessaire intensification du ramassage de ces épaves implique un accompagnement financier de l'Etat, "par exemple en mobilisant les crédits de l'Ademe" (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, ndlr), font-ils valoir.
Dans leur courrier, les responsables socialistes citent aussi le "retard" ou les difficultés de financement dans plusieurs gros projets d'équipement dont celui du nouveau CHU de Point-à-Pitre/Les Abymes, au coût "estimé à 600 millions d'euros" et qui doit remplacer un établissement selon eux inadapté et vulnérable au risque sismique.
La ministre de la Santé est arrivée vendredi soir en Martinique avec sa collègue de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard pour une visite consacrée à la lutte contre l'épidémie de dengue, qui devait les mener aussi en Guadeloupe samedi.
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