Reporters sans frontières publie un album, préfacé pour Nicolas Hulot, pour défendre le combat des « sentinelles de la planète », journalistes qui dénoncent les atteintes à l'environnement à travers le monde. « Lai Baldé, journaliste guinéen, vit sous la menace. Tamer Mabrouk, blogueur égyptien, fait l'objet d'une procédure judiciaire. Le journaliste russe Grigory Pasko a passé quatre années en prison. Son confrère ouzbek, Solidzhon Abdurakhmanov, vient d'être condamné à dix ans de prison », souligne RSF dans rapport publié à cette occasion. Des journalistes qui « enquêtent ou ont enquêté sur des sujets liés à l'environnement dans des pays où il est dangereux de le faire ». Parmi les nombreux exemples cités, le rapport mentionne le cas de Wu Lihong, condamné à trois ans de prison pour avoir alerté les médias chinois et internationaux de la pollution qui frappe le lac Taihu, le troisième plus important du pays.
L'organisation souligne par ailleurs que les agresseurs ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Il arrive parfois que la population locale, « pourtant première victime de la pollution », fasse corps « avec ceux qui compromettent son avenir ». Un paradoxe qui s'explique simplement, souligne le rapport : ceux qui s'enrichissent en pillant les ressources ont les moyens de procurer, ce faisant, un emploi ou des revenus aux plus démunis.
« 100photos de nature pour la liberté de la presse », 9,90 euros.
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